23.3.10
La triste réalité
Comme d’habitude il s’est levé tôt non pour avoir le temps de prendre son petit déjeuner mais plutôt pour être parmi les premier à arriver à la station du bus…
Et voilà comme il l’a prévu il a trouvé une place, et il est là bas assis dans son coin en attendant le démarrage du bus…
Comme toujours l’autobus n’a pas pris la route qu’après être surchargé…et comme toujours il a ouvert son sac a dos, il a laissé apparaitre un livre et il s’est mis à lire…
Pour lui se mettre à lire pendant le trajet c’est une autre façon d’éviter le contact visuel avec les passagers, une façon d’éviter de regarder les chaussures de cet homme ou le corps de cette fille ou n’importe autre débile habitude qui ne sert a rien qu’a faire revivre des sentiments qui se manifestaient en dehors de leurs contextes temporels…
Lire un livre c’est une façon d’oublier qu’il se trouvait dans un moyen de transport commun ou il ne peut pas bouger sa tête librement car il risquait de toucher les seins d’une femme avec le bout de son nez, il a choisi de le (son bout de nez) mettre en contact avec la page qu’il lisait…
Pour lui lire un livre sur le trajet est une façon d’éviter de voir cette fille qui essayait de s’échapper de ce vieille homme qui lui touche les fesses d’une façon inaperçue et discrète sous prétexte que ce n’est pas parce qu’il le veut mais plutôt c’est parce que le bus est surchargé, et par hasard derrière elle il s’est trouvé…
En lisant un livre il essaye d’éviter de chercher à comprendre pourquoi le vieillard lui touche les fesses et pourquoi elle a porté ce pantalon léger et extrêmement serré…
Pour lui, il préfère voyager, sortir de l’atmosphère où il se trouvait (le bus) s’évader loin de la triste réalité et c’est pour cette raison que pour le livre il a opté…
Une triste réalité puisque les gens lui jetaient des regards exclamatifs et parfois interrogatifs comme si ce qu’il est en train de faire est injuste, vicieux, ou honteux…
Il se sentait extraterrestre, coupable d’un crime qu’il n’a pas commis, chaque fois qu’il ouvrait son livre dans le bus il se sentait comme un artiste, un comédien ou un chanteur qui montait pour la première fois sur la scène et qui devrait faire son spectacle devant cette foule de gens déjà déprimés…chaque fois qu’il ouvre son livre dans le bus il a le trac…
Les passagers qu’ils l’entourent ont choisi de ne pas suivre les activités du vieillard, le culpabiliser ou même penser a le déranger, et la dame qui avait les fesses cajolées se retourna vers lui et dit : « mais t’en a pas marre de lire, , ah!! T’es pas normale toi…mais quelle triste réalité !! … »
Les gens se sont mis à murmurer, quelques uns ont laissé des rires s’échapper, lui ; il fixa la jeune dame avec un regard froid et affligé et lentement remis son nez entre les pages de son bouquin en se disant : « je n’ai rien contre toi mais par contre j’accuse ce vieillard qui pour quelques instants a oublié de te coller pour que tu te rend compte de ma triste réalité.. »
Chaque jour il découvrait des nouvelles tristes réalités pendant les trajets en bus qu’il fait, non parce que c’est destiné mais plutôt parce que pour la lecture il a opté…
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3 commentaires:
j'aime bien ce que tu fais mais c'est un peu vague les histoires que tu racontes,,,,un enigme..
Bel essai ben en fait je voulais te corriger le mot entrain ( bonne humeur ou vivacité mais en train ( qui est locution) avec espace est le mot adéquat: moi même je le confondais avant.
au niveau de la deuxième phrase: comme toujours il a ouvert..... sortit et s'est mis. t'as commencé avec le passé composé donc l'emploi du passé simple pour le verbe sortir n'est pas convenable.
bonne continuation
@ bella_ ragatsa: merci enormement pour votre attention...et bienvenue
@anonyme:ton commentaire est vraiment vague, pourais ce etre une sorte d'enigme!!!!
merci pour le commentaire quand meme, et bienvenue à tt moment
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